Photo : Guilherme dans un avion
"Cette photo me rappelle beaucoup de choses, parce que c'était la première fois que je voyageais sans mes parents et vers un lieu très éloigné et différent du Brésil. J'étais impatient et j'avais un peu peur, mais c'était une sensation très agréable."
Guilherme
Photos : un chameau couché avec la tête renversée
"C'était la deuxième fois que je suis allé au zoo (Si on considère le parc d'Inga comme un zoo). Ma mère, ma sœur et moi, nous nous sommes réveillés tôt et nous avons pris le métro pour aller au zoo. A l'entrée, nous avons vu des hiboux, des singes, des aigles, des ours polaires, des lions, des loups, des pandas rouges, ... jusqu'à arriver à une cage où j'ai vu quelque chose de bizarre.
J'ai demandé à ma sœur si c´était du foin (en fait nous étions à la recherche de kangourous), et elle non plus ne pouvait pas dire ce que c'était. Ma mère a dit que c'était l'enclos des chameaux. Bien, mais, où sont les chameaux? Nous avons cherché dans tous les coins, mais on n'a rien trouvé, sauf une chose d'étrange au milieu de la cour. Ma mère regarda bien une seconde fois et elle se mit à rire. Nous avons demandé ce qu'elle a vu, et elle m'a dit de regarder à nouveau. Nous avons observé, et aussitôt nous avons commencé à rire aussi.En fait c'était la première fois nous voyions un chameau, et nous découvrions que l'un d'eux prenait un bain de soleil... avec la tête en bas !!! Après avoir vu les autres animaux, nous sommes revenus devant la cage du chameau, qui était déjà redevenu un chameau normal."
Raquel
Photo : Helaine sur une place avec sa fille dans les bras
"Il y a eu beaucoup de changements dans ma vie. Je suis née dans une ville, j’ai passé mon adolescence dans une autre, et après mon mariage, j’ai habité dans plusieurs villes différentes. Il y a des personnes qui vivent toute la vie dans un même lieu. Je ne sais pas, mais je pense que je ne voudrais pas de cette monotonie. J’ai appris à aimer les changements, une vie différente à chaque ville, une nouvelle maison, de nouveaux amis, de nouveaux lieux...
Cette photo prise en 2000 montre ma fille Mariana et moi. Nous habitions à Mogi-Mirim, dans l'Etat de São Paulo. Ma fille est née à Toledo en 1997, dans l’Etat du Paraná. À cette époque-là, un beau jour, mon mari m’a dit qu’ il avait trouvé un meilleur emploi dans un autre Etat. Nous avons laissé derrière nous mon emploi, notre maison, nos amis, tout. Et nous avons déménagé.
Mais les surprises arrivent. Après quelques mois dans notre nouvelle ville, un beau jour, mon mari m’a dit que nous devrions revenir au Paraná. Alors, qu’est-ce que nous avons fait? Nous avons fait une petite promenade sur la Place Municipale. En fait , cette ville n'existait que dans notre mémoire. Puis, un avion est passé et Mariana a dit: Où est l’avion? Elle était très mignonne ce jour là. Et après Mogi-Mirim, nous sommes allés habiter à Bandeirantes et maintenant nous sommes à Arapongas, ça fait onze ans. C’est vrai, dernièrement nous sommes un peu plus calme. Mais si les avions passent, pourquoi devons-nous toujours rester en place? "
Helaine
Photos : Barbara avec des amis dans les rues d'Arapongas, la nuit
"C'était au milieu de l'année, un samedi soir. J'étais rentrée chez-moi, après avoir rencontré une amie que je n'avais pas vu depuis longtemps dans un centre commercial d'Apucarana, mais j'était arrivée tôt à la maison (à mon avis, car c'était samedi), et je savais que quelques amis était dans un restaurant, près de chez moi. Alors, j'ai téléphoné à mon ami et demandé combien de temps ils seraient encore là, Il m'a dit qu'ils m'attendraient. Presque immédiatement, je me suis préparée et je les ai rejoint. Quand je suis arrivée là-bas, tout le monde avait déjá payé et commençait à marcher dans la rue et à parler. Nous avons commencé a marcher dans l'avenue Arapongas, presque à une heure du matin. Soudain, quelqu'un a eu la brillante idée de prendre des photos dans la rue. "
Barbara
Photo : Larissa dansant le ballet sur scène
Coucher de soleil
"Cette photo me renvoie au plus profond de mes souvenirs et la regarder c’est comme revenir à un des jours les plus heureux de ma vie. C’était un dimanche très spécial. C’était la première fois que je dansait CINQ chorégraphies lors d'un même événement. J’étais très contente. J’étais très anxieuse. Le théâtre était plein. Mais j’étais entourée de mes amies, c’était magnifique.
La danse fait partie intégrante de ma vie. A certains moments, à cause des études ou du travail, je n'ai pas pu danser le ballet pendant plusieurs années. Mais je suis retournée il y a cinq mois, une fois de plus. À ce moment là, c’était mon premier retour. Et c'était aussi l’occasion d’obtenir mon diplôme de ballet, que je n’avais pas. Aujourd’hui, quand je vois cette photo, je sens mon cœur se remplir de bonheur. J’aime danser avec des pointes. Et cette chorégraphie, c’était avec des pointes et la musique était très belle.
«Poente » c’était le nom de la chorégraphie : à ce jour-lá, je me rappelle aussi que c’était un des jours où j’ai dansé avec le plus de joie de toute ma vie. Et, comme je crois que la danse a le pouvoir de changer le monde avec sa magie, voilà : ce fut un des jours les plus heureux de ma vie."
Larissa
Photos : l'Université catholique du Parana
"Les meilleurs jours de ma vie je les ai passés à l’Université!!! C’était en 1995, quand j’ai commencé mon cours de Kinésithérapie. Il y avait beaucoup de personnes de plusieurs villes du Paraná, Santa Catarina, Rio Grande do Sul, Rio de Janeiro etc.
Au début c’était difficile... les classes pratiques d’anatomie, les classes d’Histologie avec l'utilisation du microscope ( je détestait ça). J'avais classe d’Éducation Physique aussi!!! Le cours de Kinésithérapie pendant de deuxième année était le cours qui exigeait le plus l'utilisation de la Bibliothèque de l’Université. Nous avons fait un prototype pour le marché du cours.
Quand le mari de Silvana ma meilleur amie voyageait, j'allais presque toujours dormir chez elle ou au contraire elle venait dormir chez moi. J’ai accompagné ses deux grossesses
(Gustavo et Giovana). Il y avait aussi des moments plus difficiles : les stages, je prenais aussi beaucoup le bus, je marchais beaucoup…
Mais malgré tout, si je pouvais j’aimerais tout recommencer!!! Je ne regrette rien!! Rien du tout!!!"
Michelle
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire